Puttelange aux lacs
Douze participants de l’association Torcol et deux précieux guides locaux, Jean C. et Jean on participés à la sortie découverte des étangs autour de Puttelange-aux-Lacs : étangs de Diffenbach, Hoste, de la Mutche et pour finir par celui de Bischwald. Le ciel était gris brumeux le matin et le soleil était au rendez-vous l’après-midi la température était de 3° à 18°. Cette sortie a permis de découvrir l’avifaune de ces étangs et les prairies humides qui les entourent. Le plus ancien étang déjà signalé au 15ème siècle, est celui de Bischwald, ceux de PUTTELANGE-AUX-LACS sont plus récents. |
«La ligne « Maginot aquatique » du secteur Hoste à Sarralbe a été construite pour établir une barrière naturelle à l’avancée des troupes allemandes lors de la 2ème guerre mondiale. Le débit de la rivière Mutterbach étant trop faible et irrégulier, les étangs réservoirs pouvaient alimenter en toutes circonstances les biefs par un système de vidange et inonder toute la zone en 36 heures. Malgré la supériorité numérique et matérielle de la 1ère Armée allemande, ces ouvrages ont permis de retarder leur progression lors des combats du 14 juin 1940 dans la trouée de la Sarre. Ces étangs ont trouvé aujourd’hui une belle conversion dans la pêche et le tourisme, contribuant ainsi à l’amitié entre nos deux peuples.» Nous avons pu observer le long des champs, des chemins et des observatoires
LA FAUNE VUE AUJOURD’HUI
Au bord des étangs et sur l’eau, le bruant des roseaux, le busard des roseaux, les oies, les cygnes tuberculés, les colverts, la nette rousse, le canard souchet, la foulque macroule, le canard morillon, le fuligule milouin, le héron cendré, la poule d’eau, le grèbe castagneux, le grèbe huppé et sa magnifique danse de séduction.
Plus haut, dans les airs, de nombreux milans, et le long des routes de nombreuses buses,
Nous avons aperçu également dans les champs un faisan et un couple d’Ouettes d’Égypte.
Un arrêt au village de HARPRICH, pour se rendre à l’étang de la Mutche, s’est imposé. Ce village concentre plus de 15 nids de cigognes et une bonne concentration d’hirondelles :
La reconnaissance du chant des oiseaux était naturellement de mise : Mésanges, troglodytes, sittelle, etc…. Ainsi qu’un petit exercice de reconnaissance de plantes irritantes, à éviter à tout prix.
Les Jean peuvent être remerciés de nous avoir si bien guidés sur ces routes de campagne.
Texte : Mado FORTHOFFER et Carmen HORNSPERGER